Avant, étudiante fauchée, je me contentais des marques vendues en supermarché ou piquées dans le tiroir à maquillage de ma mère. Sauf qu’évidemment rien ne tenait et au bout de deux heures je ne ressemblais plus à rien.

Et puis un jour, Roseline et Stéphanie m’ont fait rentrer dans le Sephora des Champs-Elysées (oui, celui qui est immense avec un bruit inimaginable). Et là, je les vois filer vers le rayon maquillage et s’arrêter devant le stand d’une marque dont je n’avais jamais entendu parler.

Déjà je suis attirée par le packaging, c’est rétro et girly comme j’aime. Les noms des produits me font marrer. Et puis ils ont des concepts un peu spéciaux. Une espèce de vernis à ongle (en fait non, rassurez vous je suis pas folle au point de me mettre du vernis sur les joues) à mettre sur les joues ou les lèvres. Après un bon WTF, je me fais évidemment chopper par une vendeuse qui veut me faire tester la nouvelle version de ce vernis à joue le Posietint . Je me regarde dans la glace et pour la première fois depuis des mois j’ai bonne mine. La vendeuse remarque aussi mes cernes et me propose d’essayer l’ erase paste l’un de leurs anticernes. Pareillement, le raton laveur qui vivait en moi s’estompe !

Oui, on dirait un vernis à ongle rose Barbie mais c’est un blush!

Je repars avec les deux produits. J’ai mis quelques temps à les maitriser surtout le posietint qui sèche s’il n’est pas étalé suffisamment rapidement mais il est rapidement devenu mon indispensable blush bonne mine.

Depuis d’autres produits sont venus faire leur entrée dans mon tiroir à maquillage. L’ erase paste a été remplacée par le bo-oing qui est plus sec et plus coordonné à ma couleur de peau.

Un concentré de paradis pour fille pas si superficielle

J’ai acquis une magnifique palette complète : la Sunday Funday qui contient 4 fards à paupières et deux doubles pinceaux qui vont avec, le Hoola qui est un bronzer, le benetint , blush liquide grand frère du posietint , un crayon marron, et un super gloss pailletté aux couleurs très nude . Les fards sont justes monstrueux et très faciles à travailler. L’effet bonne mine est une fois de plus assuré !

Et puis il y a mon dernier coup de foudre. Je crois avoir trouvé le mascara parfait. They’re real (oui c’est son nom) m’avait attiré par une pub assez fun où une demoiselle à la poitrine plus qu’avantageuse nous assène un « They’re real, Honest » (c’est des vrais, je vous jure). Bien évidemment la pub joue sur l’amalgame nichons/cils. Mais ce n’est pas ça qui m’a convaincu. Les cils de la vendeuse de Sephora (encore et toujours eux) m’ont impressionné. Je n’ai pas de problèmes de cils, qui sont plutôt longs et fournis chez moi. Mais quand même, j’aime bien me la jouer yeux de biche au quotidien.

Le They’re real a une brosse en latex particulière puisque le bout permet de recourber les cils. La pose de mascara se fait donc en deux temps : une première couche classique (en pensant aux zig-zags pour éviter les paquets et si on se sent rebelle, une deuxième couche en utilisant la brosse perpendiculairement aux cils. La courbure est alors impressionnante. Pas de chutes au cours de la journée, et il semble sécher moins vite que l’effet faux-cils d’Yves Saint- Laurent.

En fait, c’est les cils qu’il faut regarder!

Mais il y a un problème chez Benefit . C’est le prix. Parce que oui leurs produits sont un peu chers. Comptez 37€ pour la Sunday Funday (mais là c’est un excellent rapport qualité/prix), 32 € pour le Posietint ou le Benetint , ou encore 22,50€ pour le They’re real (mais là encore ça les vaut amplement).

Alors oui Benefit tu es cher, mais cher à mon cœur surtout. Ma sale tête du matin et les miracles que tu en fais te remercient profondément.