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Gravity

Roseline 25 février 2014 2

De nos jours, lors d’une mission d’Explorer pour réparation du télescope Hubble. L’espace, son silence, sa lenteur et son incroyable vue sur la Terre. Dernière mission pour le capitaine Kowlaski (Georges Clooney), première du Professeur Stone (impériale Sandra Bullock, oui vous avez bien lu !). Dans un environnement où l’Homme quoi qu’il en dise ne maîtrise pas grand-chose, encore moins sa survie, le moindre grain de sable entraîne des catastrophes en chaîne et en orbite. Et voilà nos deux cosmonautes avec quasiment aucun moyen que leurs combinaisons et de lointaines stations orbitale pour tenter de revenir sur Terre…

Partout on entend l’écho d’un chef d’œuvre, d’un film scotchant, la claque de l’année pour certains. Et devant tant d’engouement j’ai eu deux réactions (contradictoires, ou presque ;)) : Je veux le voir ! Je ne veux pas le voir ! Oui, je sais par moment vous vous dites que j’ai 3 ans et…c’est pas faux. Mais comme je suis une grande, il faut que je nuance. Après avoir vu la bande-annonce, j’avais extrêmement peur de me laisser embarquer par mes émotions et ma capacités à tellement me mettre à la place des personnages, que ce film risquait de me hanter pendant des jours et surtout des nuits. La voix de la raison (enfin plus précisément celle de ma moitié qui voulait vraiment le voir et qui est des fois embêté que notre carte DUO soit à mon nom) a fini de me convaincre. Sa voix et surtout ses bras rassurants. Le jour J, j’en étais encore à me raisonner et j’y suis tellement bien parvenu qu’aucune émotion ne m’a vraiment touchée pendant tout le film. Et c’est vraiment nul car la suite de ma critique va vous montrer combien il faut aller le voir. La prochaine fois, je m’autoriserai à être happée quitte à en chier les nuits d’après ! Na !

Sur le tournage…

D’un point de vue visuel et technique, ce film est un bijou. Il a demandé des années de travail à Alfonso Cuaron. Sandra Bullock n’était malheureusement pas là pour me donner plus envie. Comme quoi, il faut laisser sa (ses ?) chance à tous les acteurs. Quant à Georges Clooney, il fait le boulot de belle manière, égal à lui-même. Donc une splendeur, pas uniquement car on est dans l’espace et qu’on voit la Terre d’ailleurs. Ce serait trop simple. L’intégralité des scènes est pensée pour passer d’un point de vue large et ce vide étourdissant à l’étouffement de l’intérieur du casque. Je n’avais jamais vu l’intime et l’omniscience aussi bien maîtrisé au cinéma. Et c’est renforcé par l’alternance de silence qui n’a rien à voir avec un silence sur Terre, et la terreur des cris de Sandra Bullock que l’on sait vain et inaudible. Un déferlement de rage dans une ouate bétonnée. Quant à la BO, elle est envoutante et oppressante à souhait, chaque morceau étant le prolongement ou le prologue des bruits de fracas des catastrophes en chaîne. Et la 3D magnifie le tout.

On est saisi par le vide, saisi par le temps de ces pluies de débris qui reviennent à intervalles réguliers, marquées par le phénomène d’orbite. Et le silence, un très grand personnage dans ce film, qui laisse chaque protagoniste débité des monologues qui se voudraient intérieurs mais qui doivent être dit à voix haute pour ne pas lâcher prise.

Et les actions de s’enchaîner entre lente apesenteur et précipitations. Ces ruptures de rythme ne nous laissent aucun répit, si ce n’est essayer d’imaginer la tuile de plus qui va arriver après. J’ai entendu certains dire que cette succession de malchance était limite risible et desservait le film. Je ne l’ai pas ressenti de cette manière-là. J’y ai plutôt vu le phénomène de la chute d’un domino qui entraîne tous les autres. Seul petit bémol, la toute dernière scène où là j’ai rigolé pour la touche de too much. Et c’est un minuscule défaut. J’ai suivi sans en perdre une miette ce cheminement tant intérieur qu’extérieur d’une femme lutant pour sa survie. J’ai applaudi des deux mains une Sandra Bullock magnifique, bouleversante, à fleur de peau qui nous offre le rôle d’une femme détruite qui retrouve le chemin de la vie en pensant la perdre.

Gravity est pour moi le digne héritier avec des moyens techniques époustouflants du très bon Appolo 13 (1995) de Ron Howard. A voir à coup sûr !

Gravity, de Alfonso Cuaron, avec Sandra Bullock et Georges Clooney. Sortie DVD/Blu-ray le 26 février 2014.






2 Comments »

  1. Stéphanie 31 octobre 2013 at 9 h 30 min - Reply

    Ahah je nous reconnait bcp mon copain et moi avec la carte DUO xD

    Alors Gravity je vais le voir ce soir, mais pour le moment j’ai pas trop envie de le voir … Déjà la peur d’être décue à force d’entendre des gens encenser le film (comme Nemo et Avatar à leur époque, pour lesquels j’avais été décue sur le coup tellement je m’attendais à une claque), et ensuite parce que j’ai peur d’être stressée tout le long du film ou alors de me faire chier lol

    Ceci dit, je dirais ce que j’en pense une fois ma séance terminée! (mes amis ont des avis contraires entre « il est génial » « il est bien mais c’est pas non plus le film de l’année » « ouai sympa mais à part les images… »)

  2. nicolas 1 novembre 2013 at 21 h 14 min - Reply

    Une grande expérience, tu as raison, mais qui manque, à mon sens, comme je l’écris http://bit.ly/17BMjMQ d’une plus grand profondeur. Peu de subtilités dans ce Gravity, les ficelles dramatiques sont très grosses et le personnage de Ryan et son histoire de fille décédée est un peu gnan gnan. Pour autant j’en ai pris plein la vue et c’est une belle claque visuelle.

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