Cette semaine, j’ai décidé de partager avec vous un de mes films préférés, de mon réalisateur préféré, Guillermo Del Toro. Je l’ai découvert récemment, car avant de voir Crimson Peak , j’avais envie de savoir à qui j’avais affaire. Du coup, j’ai vu (ou revu) toute sa filmographie (quasiment), et je suis tombée en amour (pas de tous ses films, mais d’une grosse majorité). Parmi mes coups de coeur, Le Labyrinthe de Pan.

L’Histoire : Espagne, 1944. Fin de la guerre. Carmen, récemment remariée, s’installe avec sa fille Ofélia chez son nouvel époux, le très autoritaire Vidal, capitaine de l’armée franquiste. Alors que la jeune fille se fait difficilement à sa nouvelle vie, elle découvre près de la grande maison familiale un mystérieux labyrinthe. Pan, le gardien des lieux, une étrange créature magique et démoniaque, va lui révéler qu’elle n’est autre que la princesse disparue d’un royaume enchanté. Afin de découvrir la vérité, Ofélia devra accomplir trois dangereuses épreuves, que rien ne l’a préparé à affronter…

Le Labyrinthe de Pan : pourquoi c’est trop bien ?

Parce que, comme à son habitude, Guillermo Del Toro prend son temps pour nous présenter une histoire fantastique, avec des protagonistes complexes, des créatures magiques, et un méchant glaçant. Souvent dans les histoires de Guillermo, les méchants ne sont pas simplement méchants. Sauf là. Le personnage de Vidal, interprété par Sergi Lopez, est détestable à souhait. Mauvais, petit, cruel. Mais fascinant. Le Labyrinthe de Pan a également un bestiaire impressionnant, que ce soit le Faune ou « la créature » (si vous connaissez, vous voyez assurément de laquelle je parle), ils nous ramènent à un temps où les monstres peuplaient imagination et placards. On tremble pour Ofélia car c’est un film proprement terrifiant par moments. Vous vous souvenez des dessins animés traumatisants de notre enfance où il n’y avait aucune pitié  (MERCI DISNEY POUR LES BONS SOUVENIRS, HEIN)? Et bien dans Le Labyrinthe de Pan , on y est de nouveau. C’est un véritable conte de fées, avec des monstres « gentils », des humains terrifiants, une petite fille courageuse, des héros, des petites fées…  Attention toutefois : ce n’est pas ce qu’on pourrait appeler un feel good movie, hein, c’est un beau film, une belle histoire, pleine d’émotion, mais assez triste quand même, je préfère vous prévenir…